Climat, quand partir

 

 


INFORMATIONS POUR VOTRE VOYAGE - Le climat au Niger

 

La saison froide : De novembre à février, (Décembre et début janvier : 20 à 25° le jour et 0 à 10° la nuit
Novembre et février : 20 à 30° le jour et 8 à 18° la nuit), est celle qui convient le mieux au tourisme. Les températures baissent de façon notable, surtout le soir ( proche de 0°C la nuit dans l'Aïr et le Ténéré). C'est l'époque où souffle l'alizé, vent continental sec allant des hautes pressions sahariennes vers les basses pressions équatoriales. La saison est marquée par des brumes sèches qui perturbent le trafic aérien et favorisent le déclenchement de petites endémies d'origine respiratoire en particulier chez les enfants nomades. C'est le début de l'exode rural, lié à la fin des travaux champêtres.

Au mois de mars la température oscille entre 30 et 35° le jour et entre 15 et 25° la nuit. Mais attention, dans le ténéré, avec le vent, les nuits peuvent être fraîches, même en cette période.

 

La saison chaude : De mars à juin. C'est la saison de l'harmattan, la saison des canicules. Les maxima dépassent facilement les 40°C à l'ombre. Les activités sont alors considérablement réduites, hommes et animaux étant désormais réduits à rechercher les coins frais, et à espérer les premières pluies dont les signes commencent d'ailleurs à se manifester dans le ciel sous forme de gros nuages à l'humeur vagabonde.

 

La saison humide : De juin à septembre, s'installe, la saison des pluies, également appelée "hivernage". C'est la saison de la mousson, rencontre bienfaisante entre l'harmattan et les vents du tropique sud, chargés d'humidité, et aspirés par les basses pressions sahariennes surchauffées. Les températures restent encore relativement hautes, avec en plus une forte hygrométrie (en moyenne 80% pour le mois d'août à Niamey) qui les rend particulièrement insupportables pour les Nigériens plutôt habitués aux températures sèches. Les pluies sont cependant très irrégulièrement réparties, et diminuent considérablement au fur et à mesure que l'on monte du Sud vers le Nord. Le Niger agricole est alors pris d'une intense activité : les villages se reconstruisent ; les saisonniers délaissent les villes pour venir prêter main forte aux vieux parents restés à la campagne ; les champs renaissent, les animaux trouvent en abondance pâturages et points d'eau.